Moi, ma chambre, ma rue

À première vue, ce grand tapis ressemble à un arc-en-ciel. Une bande violette, puis une verte, une rose, une rouge …Les couleurs alignées à la perfection ne se mélangent pas. Tidiani N’Diaye arrive, impérial et calme, la tête chapeautée d’une drôle de coiffe faite de sacs plastiques multicolores. Et oui, ce magnifique tapis de danse est aussi fait de simples sacs plastiques ! Le danseur et chorégraphe va se poser dans cet espace comme si c’était sa chambre avant d’imposer un mouvement qui commence par un grand chambardement et ensuite se dirige vers un cercle concentrique de beauté. Moi, ma chambre, ma rue est une pièce autobiographique qui nous permet de mieux connaître Tidiani N’Diaye. Il choisit de nous embarquer très loin en nous faisant voyager, du moins symboliquement, sur un tapis… volant !